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Auteur/autrice : Victimes-amiante-Admin

Cancer de l’Amiante : le mésothéliome mieux identifié

Date : 20/05/2022
Cette tumeur qui touche essentiellement la plèvre est aujourd’hui plus facilement repérable, grâce à des analyses plus spécifiques.
L’exposition à l’amiante reste le principal facteur de risque.

Les signes

Les poumons sont recouverts d’une membrane constituée de deux feuillets.

L’un enveloppe le poumon et l’autre tapisse l’intérieur de la cavité thoracique. Entre ces deux couches, qui constituent la plèvre ( ou mésothélium ) circule une petite quantité de liquide qui facilite le mouvement des poumons. … Lire la suite



Paul, mécanicien dans un garage, mort de l’amiante à 52 ans

Date : 20/04/2022

Josette, veuve de Paul, « j’ai obtenu plus de 500 000 € d’indemnisation supplémentaire de la part du FIVA »

« Grâce à cette indemnisation j’ai pu m’occuper plus sereinement de mes 3 enfants et envisager l’avenir sans souci financier … »
Je ne voulais pas apporter de témoignage relatant mon malheur, mais mes enfants m’ont vivement conseillé d’envoyer une lettre de remerciements à SOS AMIANTE afin que notre récit puisse aider d’autres familles de victimes de l’amiante.

Mon mari, Paul, a travaillé, depuis son plus jeune âge dans l’automobile.

Il était mécanicien, d’abord apprenti, puis salarié d’un garage où il était exposé à l’amiante tous les jours. En tant que mécanicien dans un garage, il m’expliquait qu’après avoir démonté les plaquettes de frein, il soufflait dessus avec de l’air comprimé pour enlever la poussière et que cette dernière volait dans tout l’atelier. Souvent, il revenait le soir avec son bleu de travail plein d’une poussière grise et collante.

En 2010, après avoir économisé toute notre vie, nous avons pu acheter un petit garage, en campagne, son rêve depuis toujours. J’ai arrêté mon activité pour travailler avec lui en faisant la comptabilité. Les clients étaient nombreux, notre situation financière était bonne, mais, notre rêve est vite devenu un cauchemar.

Mécanicien dans un garage, malade de l’amiante

Mon mari toussait beaucoup et notre médecin traitant lui a conseillé de passer une radiographie pulmonaire puis de consulter un pneumologue.

Après avoir passé un scanner, le pneumologue lui a annoncé qu’il avait un cancer de la plèvre et que c’était une maladie grave appelé mésothéliome. … Lire la suite



Jean Pierre, ancien docker au port de Marseille, malade à cause de l’amiante

Date : 07/02/2022

« L’association a pris en charge mon dossier et m’a fait obtenir devant la cour d’appel une meilleur indemnisation du F.I.V.A. »

« En écoutant l’avis de l’avocat de SOS AMIANTE j’ai gagné 69 842,92 € de plus ! … »

J’ai travaillé comme docker, au port de Marseille, pendant de très nombreuses années. Je venais de prendre ma retraite et j’étais de plus en plus essoufflé.

Après consultation avec mon médecin traitant, réalisation de radiographie et de scanner, mon médecin m’a adressé à un pneumologue qui m’a dit que j’avais un cancer du poumon, c’est-à-dire une maladie dans les poumons.

Pourtant, durant toute ma vie, je n’avais ni fumé, ni bu.

Le pneumologue m’a précisé que durant mon activité de docker, j’avais été en contact, obligatoirement, avec de l’amiante.

Il est vrai que l’on ne savait pas toujours ce qu’on déchargeait et parfois portait sur le dos.

J’ai été pris en charge à temps et après un traitement par chimiothérapie ma maladie a été stabilisée.

Le pneumologue m’a parlé d’une association, SOS AMIANTE, et m’a donné un papier pour la contacter.

J’ai téléphoné à SOS AMIANTE qui a expliqué que je pouvais obtenir, d’une part une reconnaissance en maladie professionnelle de la C.P.A.M. et d’autre part une indemnisation du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante.

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Patrice, victime de l’amiante contenu dans le calorifugeage de chauffages

Date : 16/06/2021

« SOS AMIANTE une adresse à connaitre et à faire connaitre »

« SOS AMIANTE s’est occupé de tout et j’ai pu me consacrer, exclusivement, à ma santé, à mon traitement d’immunothérapie qui pour moi, a été efficace … »

On m’a découvert un mésothéliome alors que je n’avais que 46 ans. Vous comprendrez que j’ai été totalement étonné d’apprendre que j’étais porteur d’un cancer de la plèvre, cancer qui a la réputation d’être grave et d’évoluer très vite.

L’oncologue m’a dit que j’avais été en contact avec l’amiante, il y a de nombreuses années.

Effectivement, j’ai travaillé dans des serres dans lesquelles les chauffages avaient un calorifugeage en amiante et j’ai aussi démonté des tuyaux recouverts d’un calorifugeage d’amiante.

Sur les conseils de mon médecin traitant, j’ai fait une demande de reconnaissance en maladie professionnelle auprès de la C.P.A.M.

La C.P.A.M. m’a reconnu en maladie professionnelle avec un taux d’I.P.P. de 100% et m’a alloué une rente mensuelle. La C.P.A.M. m’a aussi précisé que je pouvais faire un dossier pour le F.I.V.A. et m’a donné les coordonnées de l’association SOS AMIANTE.

Tout est allé très vite après avoir contacté cette association qui m’a envoyé les documents pour constituer un dossier. Une fois le dossier complet, l’association SOS AMIANTE l’a déposé au F.I.V.A., a répondu à ses demandes et j’ai reçu la proposition du F.I.V.A. dans un délai de quelques mois. Certes, la somme proposée était très importante, mais je n’avais aucune connaissance de ce que l’on peut obtenir.

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Suzanne, veuve depuis 7 ans d’un ouvrier contaminé par l’amiante

Date : 03/06/2021

Mon mari est décédé des complications d’un cancer pulmonaire lié à l’amiante.

« J’ai pu obtenir rapidement l’indemnisation des différents préjudices … »
Pendant une grande partie de sa carrière, il a travaillé dans une fabrique de tuyaux et de plaques à base d’amiante.
Dans un premier temps, sur les conseils de collègues de travail de mon mari, j’ai entrepris une procédure devant le T.A.S.S. pour faire reconnaître la faute inexcusable de l’employeur et obtenir une indemnisation. Devant la lenteur de la procédure, je commençais à désespérer.

J’ai alors connu l’association S.O.S. AMIANTE qui m’a conseillé de déposer un dossier au F.I.V.A.

Les bénévoles de l’association m’ont aidé à constituer mon dossier en qualité d’ayant droit et m’ont assisté dans les différentes démarches auprès du Fonds.

Grâce à l’association SOS Amiante, j’ai pu obtenir rapidement l’indemnisation des différents préjudices pour la mort de mon mari ainsi qu’une revalorisation conséquente de sa pension.

J’ai bien entendu arrêté ma procédure devant le T.A.S.S. et décidé de vivre maintenant pour la famille qui me reste c’est à dire mes enfants et petits enfants.



Marie Odile, veuve d’une victime d’un cancer de la plèvre

Date : 09/03/2021

« J’ai perdu mon époux dans des souffrances atroces suite à un cancer de la plèvre qui a été reconnu comme maladie professionnelle provoquée par l’amiante »

« Cette association m’a expliqué très clairement les démarches que je pouvais effectuer auprès du FIVA, leur simplicité et leur rapidité et la possibilité d’obtenir une indemnisation importante … »

Mon mari a travaillé longtemps dans une entreprise du bâtiment.

À son décès, des suites d’un cancer de la plèvre, j’étais totalement désemparée et ne voulais rien faire.
De plus, une procédure contre son employeur me semblait longue et coûteuse et surtout ne me rendrait pas mon mari.

Sur l’insistance d’un de mes fils, j’ai pris contact avec S.O.S. AMIANTE.
Cette association m’a expliqué très clairement les démarches que je pouvais effectuer auprès du F.I.V.A., leur simplicité et leur rapidité et la possibilité d’obtenir une indemnisation importante.

Je n’ai eu qu’à fournir les différents documents concernant la maladie (cancer de la plèvre) et le décès de mon époux, et S.O.S. AMIANTE a fait le nécessaire auprès du F.I.V.A.

J’ai reçu une indemnisation importante tenant compte de tous les préjudices et les souffrances consécutives à la longue agonie et au décès de mon mari.
Je trouvais la somme obtenue très importante mais S.O.S. AMIANTE m’a conseillé de contester l’offre du F.I.V.A. devant la Cour d’Appel de ma ville.
J’ai d’abord obtenu une provision et ensuite le tribunal m’a donné une somme supérieure à celle proposée par le F.I.V.A.

Certes, tout cet argent ne remplacera jamais mon mari mais il me permet de vivre décemment et de gâter mes petits enfants.
De plus, j’ai pu payer un caveau correct au cimetière et faire enfin le deuil de mon mari en me recueillant régulièrement sur sa tombe.



Contamination par l’amiante : un espoir pour les victimes de l’entreprise EVERITE

Date : 28/01/2021

La Cour d’Appel de Paris vient d’ordonner la reprise de l’enquête sur l’entreprise Everite de Dammarie Les Lys en infirmant, pour la première fois, un non-lieu dans un dossier lié à l’amiante.

La chambre de l’instruction de la Cour d’Appel a renvoyé le dossier aux juges d’instruction du Pôle de Santé Publique du Tribunal de Grande Instance de Paris, afin que ces juges reprennent leurs investigations en vue d’éventuelles mises en examen de responsables de l’entreprise.

Le Parquet général a indiqué qu’il avait formé un pourvoi devant la Cour de Cassation qui est, maintenant, chargée de confirmer ou non cette interprétation juridique inédite de la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Paris. … Lire la suite



Le C.H.U. de Besançon indemnise des victimes de l’amiante

Date : 27/01/2021

Le C.H.U. de Besançon a indemnisé, à hauteur de 10 000 €, les 48 agents qui avaient porté plainte pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui » à la suite de plusieurs cas d’exposition de salariés à l’amiante, entre 2009 et 2013.

Les conseils du C.H.U. de Besançon et des parties civiles avaient signé un protocole transactionnel, en novembre 2020, à la suite de la condamnation définitive du C.H.U. de Besançon, dans le cadre d’une procédure judiciaire qui durait depuis plus de 10 ans. … Lire la suite



Victime amiante : deux nouveaux jugements en faveur du préjudice d’anxiété

Date : 23/12/2020

Deux nouveaux jugements viennent de reconnaître le préjudice d’anxiété et d’accorder des indemnités importantes aux salariés de deux entreprises : La Cristallerie Baccarat et la Monnaie de Paris.

En Meurthe et Moselle, 246 anciens salariés de la Cristallerie Baccarat, ont obtenu, le 17 et 18 décembre, un chèque de 8 100 € pour leur préjudice d’anxiété, pour avoir été exposé à l’amiante dans leur entreprise.

Il s’agit de l’aboutissement d’un long combat judiciaire commencé en 2014 auprès de différentes juridictions : les Prudhommes, la Cour d’appel et la Cour de cassation. … Lire la suite



Louis, mécanicien atteint d’un cancer des poumons

Date : 30/10/2020

« J’ai été employé dans un garage qui assurait l’entretien des camions »

Mon activité consistait à remplacer les systèmes de freinage. Pendant des années, j’ai respiré la poussière d’amiante car on utilisait de l’air comprimé pour enlever les particules qui recouvraient les disques et les tambours de frein avant de les démonter.

Je suis actuellement atteint par un cancer des poumons et cette affection a été prise en compte comme maladie professionnelle liée à l’amiante.
À l’annonce de ma maladie, je voulais faire un procès contre mon employeur car les collègues de travail et moi-même, nous nous sommes plaints des conditions de travail et de l’absence de toute protection (nous n’avions même pas de masque).

Il fallait prendre un avocat, se lancer dans une action contre le garage qui m’employait devant le T.A.S.S. … Lire la suite