Jacques, atteint d’un cancer broncho-pulmonaire
« Tout allait bien, jusqu’au jour où le radiologue a découvert une image sur un de mes poumons »
Je ne me suis pas inquiété car je n’avais jamais fumé, jusqu’au moment où une biopsie à mis en évidence un cancer broncho-pulmonaire.
J’étais physiquement et moralement totalement anéanti et ne comprenait vraiment pas ce qui m’arrivait.
Avec mon pneumologue, nous avons cherché dans mes différentes activités professionnelles et il s’est avéré que j’avais été en contact avec de l’amiante, pendant de nombreuses années, quand je travaillais dans une entreprise qui assurait la maintenance des ascenseurs (dont les patins de freins contenait de l’amiante).
Bien entendu, nous n’avions aucune protection particulière et j’étais, quotidiennement, en présence de poussières d’amiante, au cours de mes interventions dans les cages d’ascenseurs.
Je n’avais que 60 ans, plus de travail et il fallait commencer le traitement (chirurgie et chimiothérapie) pour tenter de limiter l’évolution de la maladie.
Christine, veuve d’un ouvrier en sidérurgie
« Mon mari est décédé à l’âge de 64 ans, d’un cancer des poumons »
Il avait travaillait, une grande partie de sa vie, dans en tant qu’ouvrier en sidérurgie.
La veuve d’un collègue de travail de mon mari, m’avait donné les coordonnées de SOS AMIANTE en me précisant que cette association avait été d’une grande efficacité et surtout qu’elle s’était occupé de toutes les démarches.
Complètement déprimé et détruite par la disparition soudaine de mon mari, j’ai demandé à une de mes filles de prendre contact avec cette association.
L’association SOS AMIANTE a transmis à ma fille tout un dossier (formulaires de demande d’indemnisation pour les ayants-droit, liste des pièces indispensables à fournir …) et ils ont constitué, ensemble, le dossier F.I.V.A.
Pour ma part, je n’ai eu qu’à remplir et à signer le formulaire de demande d’indemnisation et y joindre la photocopie de ma carte d’identité.
Épidémie de Covid-19 : notre association SOS Amiante continue son combat pour les victimes de l’amiante
Dans le cadre des mesures gouvernementales adoptées en raison de la propagation du coronavirus, notre association assure la continuité de ses activités.
Nos bénévoles sont disponibles par téléphone du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h. … Lire la suite
Jean Pierre, plombier chauffagiste, malade de l’amiante
« J’ai travaillé pendant de nombreuses années comme plombier chauffagiste dans une entreprise de la région bordelaise »
« En appel, j’ai obtenu 15% de plus et tous les frais de procédure ont été à la charge du F.I.V.A. … » En 2015, devant la persistance d’un essoufflement important et d’une grande fatigue, mon médecin traitant a demandé des examens radiologiques qui ont mis en évidence des épaississements pleuraux et des calcifications correspondant à une asbestose.
Au cours de mon activité professionnelle j’ai manipulé souvent l’amiante qui servait à calorifuger les tuyaux de chauffage.
Mon asbestose a été reconnue comme maladie professionnelle.
Je ne souhaitais pas engager seul des démarches pour être indemnisé et surtout je ne voulais pas engager une procédure contre mon employeur, la société où j’étais plombier chauffagiste, avec lequel je suis resté en bons termes.
S.O.S. AMIANTE a pris en charge mon dossier d’indemnisation auprès du F.I.V.A.
Un médecin m’a assisté au cours de l’expertise médicale organisée par un médecin expert désigné par le F.I.V.A. et a bien défendu mes intérêts.
L’avocat recommandé par S.O.S. AMIANTE a fait une bonne évaluation financière de mes préjudices auprès du F.I.V.A. et a obtenu une indemnisation conséquente. … Lire la suite
La Cour d’Appel de Limoges impose l’indemnisation d’une victime par le FIVA
Une victime de l’amiante, atteinte d’un cancer broncho-pulmonaire est décédée le 25 février 2008, à l’âge de 52 ans.
Fort justement, les ayants-droit avait saisi le F.I.V.A. d’une demande d’indemnisation.
Cette demande avait été rejetée le 30 août 2012, la Commission d’Examen des Circonstances d’Exposition à l’Amiante ( CECEA ) ayant rendu un avis négatif sur l’existence d’un lien entre la pathologie du défunt et son exposition à l’amiante qu’elle avait jugée insuffisante.
Amiante dans les établissements scolaires construits avant 1997, près de 70% des bâtiments en contiennent toujours
Tel est le dramatique constat que vient de publier le journal Libération et relayé par France Info.
Le journal se base sur une enquête réalisée en 2016 par l’Observatoire national de la sécurité et de l’accessibilité des établissements d’enseignement à la demande de l’Éducation Nationale.
L’enquête porte sur près de 20 000 établissements, soit un tiers du total.
Selon Libération, parmi ceux construits avant 1997, 80% des lycées professionnels, 77% des lycées généraux et technologiques, 73% des collèges et 38% des écoles contiennent de l’amiante. … Lire la suite
L’État jugé coupable de ne pas avoir contrôlé les chantiers navals de la Seyne-sur-Mer et de la Ciotat
C’est une nouvelle victoire des victimes de l’amiante.
La Cour administrative d’appel de Marseille vient de condamner l’État français à verser 4 000 € au titre du « préjudice d’anxiété due au risque élevé de développer une maladie grave » à un ancien contremaître de la Normed (Société des chantiers du Nord de la Méditerranée) de 1964 à 1987.
Jusqu’à présent la responsabilité de l’État n’était reconnue qu’en sa qualité de législateur, pour son rôle avant 1997.
Pour la première fois, la justice condamne l’État français pour son absence de contrôle des conditions de travail par les services de l’inspection du travail, après 1977 (date du premier décret règlementant l’usage de l’amiante) sur les chantiers navals de la Seyne-sur-Mer et de la Ciotat.
Le cancer d’une coiffeuse en lien avec l’amiante contenu dans les sèche-cheveux
Pour la première fois, au Québec, une maladie professionnelle, en lien avec l’amiante, vient d’être identifiée chez une coiffeuse.
Le Docteur Louis Patry, responsable de la Clinique de médecine du travail et de l’environnement du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal, a constaté qu’une patiente atteinte d’un mésothéliome avait été exposée à l’amiante contenue dans les sèche-cheveux, au cours de son activité professionnelle de coiffeuse.
Dans les années 70 et au début des années 80, 90% des fabricants de sèche-cheveux utilisaient de l’amiante comme isolant. … Lire la suite
La Cour de Cassation élargit la notion de préjudice d’anxiété
La Cour de cassation, par une décision du 11 septembre 2019, élargit le périmètre du préjudice d’anxiété à d’autres substances toxiques que l’amiante.
Le préjudice d’anxiété, reconnue en 2010 pour l’amiante, permet l’indemnisation des personnes qui ne sont pas malades mais qui doivent passer des examens de contrôle et qui s’inquiètent de pouvoir le devenir à tout moment
Cette décision va entrainer d’énormes répercussions en matière de prévention dans les entreprises et à terme permettre de sauver de nombreuses vies. … Lire la suite
Rapport alarmant de Santé Publique France : apparition de 1100 cas de mésothéliome en France, chaque année
Pour l’agence sanitaire, Santé Publique France, « 22 ans après son interdiction, l’amiante très utilisée pour ses performances isolantes et anti-feu reste et restera pendant des décennies encore un sujet majeur de santé publique, de santé au travail et de santé environnementale ».
Le mésothéliome pleural : un enjeu actuel de santé publique
Le mésothéliome pleural est un cancer de la plèvre (membrane entourant les poumons) survenant, principalement après une exposition à l’amiante, apparaissant jusqu’à 30 à 40 ans après l’exposition à l’amiante.
Le Programme National de Surveillance des Mésothéliomes (PNSM) mise en place en 1998, soit un an après l’interdiction de l’usage de l’amiante, montre que les mésothéliomes pleuraux sont toujours plus nombreux. … Lire la suite