Amiante – Beaucoup de victimes ne font pas les démarches pour être indemnisés
Une victime de l’amiante peut présenter une pathologie pulmonaire (plaques pleurales, asbestose, cancer broncho-pulmonaire, mésothéliome) laissant supposer une contamination par l’amiante au cours de son activité professionnelle ou en lien avec son environnement.
Si la contamination s’est produite sur son lieu de travail, la victime peut alors demander la reconnaissance en maladie professionnelle auprès de l’organisme social dont elle dépend (C.P.A.M., MSA, MGEN, ENIM …).
Elle obtiendra alors une rente, à vie, calculée en fonction de son taux d’Incapacité Permanente Partielle (I.P.P.) et de la moyenne de ses six derniers mois de salaire.
La victime de l’amiante pourra aussi se rapprocher du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (F.I.V.A.) qui lui accordera une indemnisation complémentaire sous forme d’un capital et d’une rente (qui tiendra compte de la rente déjà attribuée par l’organisme social).
Dans le cas d’une contamination environnementale (proximité de bâtiments amiantés, étude dans des écoles ou universités réputées amiantées – Jussieu, par exemple – contact avec des vêtements souillés par des poussières d’amiante …) la victime peut aussi s’adresser au F.I.V.A.
SOS AMIANTE conseille et assiste, depuis de très nombreuses années, les victimes et les familles de victimes de l’amiante dans toutes leurs démarches pour constituer leurs dossiers afin d’obtenir la meilleure indemnisation de tous leurs préjudices.
Le Docteur Dominique Michel COURTOIS, Président de SOS AMIANTE, s’étonne que selon une étude récente, un tiers des victimes de l’amiante ne font pas les démarches pour être indemnisées.
Cela peut être, tout simplement, par ignorance, mais aussi parce que les gens veulent faire leur deuil ou ne pas incriminer leur employeur.
Le Président de SOS AMIANTE, conseille vivement de constituer des dossiers pour le F.I.V.A. et pense, au contraire que cette démarche indemnitaire va aider la victime en obtenant la reconnaissance de sa maladie professionnelle et les familles à défendre la mémoire de l’être disparu et de faire leur deuil.