Amiante à l’école : une bombe sanitaire à retardement
Le mercredi 20 mars, dans le journal Libération, le collectif « Urgence amiante écoles » soutenue par les principales associations de défense des victimes de l’amiante, lance un appel pour réclamer une cartographie précise de la présence de l’amiante dans les établissements scolaires.
Par contre, il est certain que 85% des établissements scolaires possèdent, au moins, un bâtiment construit avant 1997, c’est-à-dire l’année d’interdiction de l’amiante.
La loi impose aux écoles primaires et maternelles d’effectuer un dossier technique amiante, mais il semble qu’un tiers de ces établissements n’a pas respecté cette obligation réglementaire et se trouve donc hors la loi.
Pourtant, l’amiante est partout : dans le flocage des plafonds, les dalles de sol, les murs extérieurs…
Au lycée Georges Brassens, à Villeneuve le Roi, c’est la chute d’une dalle de plafond, en 2017, qui a révélé la présence d’amiante.
Dans une autre école, les enfants font la sieste sur des matelas posés sur des dalles amiantées !
Cette situation est grave et ne peut perdurer.
En effet, les enfants sont des victimes potentielles car leurs défenses immunitaires sont plus faibles et de par leur petite taille leurs voies respiratoires sont plus proches du sol.
SOS AMIANTE exige qu’une recherche de l’amiante soit faite de façon systématique par la réalisation des dossiers techniques amiante ( DTA ) dans tous les bâtiments scolaires et que des mesures rapides et efficaces de désamiantage soient entreprises sans délai.
La vie de nos enfants en dépend.